Quand c'est dur, c'est là qu'on sait ce qu'on vaut !


Les mauvais entraînements, ceux où ça va mal, sont intéressants.

Ce sont parfois ceux où l'on apprend le plus et qui, à moyen terme, apportent le plus, à condition d'en comprendre l'intérêt.


Le but de l'entraînement n'est pas de bien jouer, mais de bien s'entraîner.


Le Tennis et le sport en général peut être vu comme un jeu qui consiste à tester sa relation à la difficulté, sa capacité à gérer les difficultés.


Peu de compétiteurs sont conscients de l'existence de ce jeu.


La plupart espèrent au contraire que le match sera facile, que l'adversaire ne sera pas trop vigoureux, ils viennent à l'entraînement sans être préparé à souffrir.

Au fil des jours, on est "formé" à se faire mal et à chercher des solutions.


C'est une gymnastique mentale, une discipline à adopter.


Ensuite, puiser en soi de nouvelles ressources devient un réflexe.


Souffrir, cela s'apprend. Et pas seulement quand on a envie, sinon ce n'est plus vraiment une souffrance.


En pleine compétition, on ne choisit pas les moments où il faut se dépasser.


On peut aller jusqu'à voir les choses ainsi :


l'entraînement devient un match = c'est là qu'on apprend l'essentiel,

donc c'est là qu'on gagne ou qu'on perd,


et


le match devient un entraînement, c'est la qu'on teste ce qu'on a appris.


"allons voir si je suis capable de résoudre les problèmes"


Cela devient un jeu.


Les élèves de Robert Lansdorp (formateur de Pete Sampras, Maria Sharapova, Lindsay Davenport…)


On coutume de dire :


« un match de tournoi, c'est facile à côté d'une leçon avec lui"

Du fait de l'excitation liée à l'enjeu, il est plus naturel en compétition officielle d'accepter l'idée de se faire mal.


Mais c'est le piège,

Le compétiteur qui n'aura pas acquis le réflexe de la souffrance à l'entraînement, qui ne sera pas faire face aux difficultés, finira par s'avouer vaincu.

Chaque raccourci, chaque manquement à son plan et à son contrat moral se payera cher et engendrera une multitude de ratés : un peu de nervosité dans un moment crucial, un manque de confiance ou de lucidité, un mauvais début de set...

Yannick Noah parle de « logique de la victoire » et prétend :


"rien de ce qu'il va se passer dans un match ne pourrait surprendre celui qui aurait pu assister en détail à la préparation de l'épreuve"


Il explique ainsi le match perdu de deux de ses joueurs en finale de la coupe Davis :


"Les points qui leur ont manqué, on les a semés en route : quelques-uns le lundi, deux ou trois le mardi, encore une petite poignée de mercredi etc.

Ils ont reçu exactement en fonction de ce qu'ils ont donné "


Certes le hasard existe dans le sport, mais si peu.


Il vaut mieux comprendre que c'est le match de la préparation qu'il ne faut pas perdre.



L'entraînement n'est pas que de la souffrance et bien au contraire


il doit y avoir beaucoup plus de plaisir que de moments de souffrance.


Mais,


Tu dois accepter et continuer d'avancer dans les moments les plus difficiles,

les entraînements compliquées,

les matchs sans sensations,

les tournois sans confiance

etc.


Tout est une question d'équilibre,


il n'y a pas de moments de plaisir sans moments de souffrance


et


il n'y a pas de souffrance sans plaisir.


Guillaume Tennis Coach

Retrouve moi sur